Dictionnaire universel françois et latin, vulgairement appellé Dictionnaire de Trévoux |
Auteure scientifique : | Isabelle Turcan : Professeur des Universités à la Faculté des Lettres de l'université de Nancy2 (UMR ATILF) |
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Ingénierie d'étude : | Viviane Berthelier (UMR ATILF) |
Développement informatique : | Jean-Yves Kerveillant (UMR ATILF) |
LA SÉRIE DES ÉDITIONS DU DICTIONNAIRE DE TRÉVOUX : CONQUÊTE D’UNE IDENTITÉ DANS L’HISTOIRE DE LA LEXICOGRAPHIE FRANÇAISE Texte résumé de la conférence donnée par Isabelle TURCAN le 4 octobre 2000 à Trévoux en la salle du Parlement de Dombes (remanié pour publication dans l'ouvrage collectif Quand le Dictionnaire de Trévoux rayonne sur l'Europe des Lumières, coordination scientifique Isabelle Turcan, L'Harmattan, Paris, collection "Patrimoine écrit en Europe", 2009, pp. 143-152). Résumé :L’étude du contexte historique et culturel de l’implantation du Dictionnaire de Trévoux dans la vie intellectuelle de la première moitié du XVIIIe siècle permet de montrer comment la reconnaissance du Dictionnaire de Trévoux en tant que dictionnaire de référence s’est affirmée dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et progressivement développée dans l’Europe francophone des Lumières. La place de ce dictionnaire, inégalement compris comme une série, dans l’histoire de la lexicographie française, s’apprécie à la fois par l’étude de ses désignations, évoquées dans notre texte précédent, et par l’analyse des évolutions du discours d’apparat tel qu’il se manifeste dans les paratextes, en particulier dans les textes des Préfaces : tout en constituant une anthologie précieuse pour l’histoire de la série, les textes des Épîtres dédicatoires, des Préfaces, Avis ou Avertissements au lecteur1 sont aussi le lieu d’expression d’un véritable discours publicitaire et méta-lexicographique. Après avoir présenté les principes qui nous permettent de proposer une identité de la série que constituent les différentes éditions du Dictionnaire de Trévoux de 1704 à 1771, nous montrerons comment l’ensemble s’est progressivement enrichi de contributions diversifiées ; nous verrons enfin à quel point la série des éditions du Dictionnaire de Trévoux contribue à offrir au cours du XVIIIe siècle une représentation des dictionnaires des XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles en kaleidoscopie, à la fois par les critiques énoncées, par le jeu des citations, des sources nommées et cachées, etc. Ainsi se dégage progressivement son identité de dictionnaire universel à vocation encyclopédique. I. DE L’INCERTITUDE À LA RECONNAISSANCE Partie du constat de la curieuse diversité d’opinions et des incertitudes concernant le nombre exact d’éditions connues du Dictionnaire de Trévoux2, nous avons voulu relever le défi d’une étude la plus rigoureuse et systématique possible de cet ensemble, en nous fondant sur les collections conservées dans des bibliothèques publiques de France, puis d’Europe3. Ce travail nous a permis de réaliser, tout comme nous l’avions observé pour l’ensemble complexe des éditions du Dictionnaire de l’Académie Française produites depuis le XVIIe siècle, que le Dictionnaire de Trévoux n’échappait pas à la dualité sérielle, avec une série officielle d’éditions imprimées à Trévoux et à Paris, une série parallèle, imprimée à Nancy. Nous pouvons donc proposer à ce jour, sous forme de tableau, une synthèse de la série des différentes éditions du Dictionnaire de Trévoux selon les dates d’éditions, les lieux d’impression, le nombre de volumes en format in folio ou in quarto; ce travail a été réalisé à partir d’exemplaires consultés et étudiés dans des collections conservées dans des bibliothèques accessibles au public. II. LA SÉRIE : TABLEAU DE SYNTHÈSE
Si les deux premières éditions du Dictionnaire de Trévoux ont bien été imprimées à Trévoux et si la protection du Prince souverain de Dombes confirme une identité trévoltienne, en revanche les rédacteurs, collaborateurs, coordonnateurs ne furent pas exclusivement attachés à la région de Trévoux : force est de l’admettre du fait des affirmations produites en 1701 dans les Mémoires de Trévoux, la création du Journal et du Dictionnaire ayant été à l’origine deux entreprises parallèles, complémentaires dans l’esprit de leurs pères. D’autre part, même si, au vu des seules pages de titre, c’est à partir de la troisième édition imprimée en 1732 à Paris que le dictionnaire semble s’être progressivement émancipé par rapport au lieu d’impression et aux collaborateurs de plus en plus diversifiés, il importe en priorité de bien différencier les deux premières éditions de 1704 et de 1721. En effet, outre le détail matériel en terme de volumes – on passe de trois à cinq –, l’étude des contenus permet d’affirmer que le Dictionnaire de Trévoux conquiert véritablement son identité de dictionnaire ouvert au monde du siècle des Lumières et s’affranchit de ses origines à la faveur des enrichissements textuels apportés dans cette deuxième édition. Il n’est pas ici le lieu d’en développer la démonstration, mais il suffit de retenir les orientations les plus significatives : la strate originelle constituée par le texte du Dictionnaire Universel de Furetière (1690) se maintient certes de façon relativement stable, mais on ne saurait négliger le travail de remaniements ponctuels portant sur les modifications coordonnées par Basnage de Bauval (1701 et 1702) dont les contributeurs des éditions ultérieures du Dictionnaire de Trévoux avaient parfaitement conscience4 ; à partir de l’édition de 1721, entrent en masse dans la nomenclature les noms propres de lieux et de personnes5, les mots exotiques rapportés dans les textes de relations de voyage6, les termes techniques et scientifiques, souvent déjà introduits dans les textes des Mémoires de Trévoux qui font état de l’évolution des connaissances, des travaux des académies scientifiques, des découvertes récentes… Témoignent d’ailleurs de l’ampleur et de la variété de ces ajouts, même de façon insuffisante, car volontairement orientée, les enrichissements des références bibliographiques à la Table des Auteurs dont on s’est servi… qui passe de 8 colonnes en 1704 à 12 colonnes et demi en 1721. III. LA RECONNAISSANCE COMPLEXE DE LA SÉRIE ? DE 1704 À 1752 OU DE 1704 À 1771 ? De 1704 à 1752 Nous aurons l’occasion infra de présenter une partie de nos analyses sur la réception du Dictionnaire de Trévoux du XVIIIe au XXe siècle, mais nous voudrions montrer une des difficultés d’appréciation de la série en nous fondant sur un témoignage du XIXe siècle exprimé dans la Préface du Grand Dictionnaire Universel du XIXe siècle de Pierre Larousse (p. XIV) : Le Dictionnaire de Trévoux n’est-il, comme on l’a dit, qu’une réimpression du dictionnaire de Furetière, refondu par Basnage de Beauval ? Presque toutes les biographies l’assurent, et ce témoignage s’appuie sur l’affirmation singulièrement hasardée du père Niceron, qui dit dans ses Mémoires : "Tout y est semblable, méthode, orthographe, exemples…; on y a laissé jusqu’aux fautes d’impression; il y a, à la vérité, quelques additions, dont la plupart sont entièrement étrangères au dictionnaire." Ce reproche pouvait être fondé quant à la première édition; mais la cinquième n’offre aucun rapport avec le lexique de Furetière revu par Basnage: c’est un édifice entièrement nouveau, élevé sur l’ancien plan. Sans doute, le Dictionnaire de Trévoux a considérablement vieilli; mais il serait injuste de contester les services qu’il a rendus à la langue et aux écrivains. Outre la confirmation de la pertinence qu’il y a à isoler la première édition, un véritable saut historique est proposé ici : il semble ignorer le principe même d’évolution de la série pour passer de la première édition à celle de 1752, si nous avons raison de postuler que Pierre Larousse et ses collaborateurs ont pris en considération les dates de la série officielle. Mais cette remarque nous invite surtout à combler la lacune révélatrice de la faible considération accordée aux débuts de la série, même si l’on comprend bien que le Dictionnaire de Trévoux est devenu plus intéressant sur le plan lexicographique à partir du moment où l’Encyclopédie est entrée en lice dans le monde des Belles Lettres. Et pourtant les rédacteurs ayant contribué aux différentes éditions ont bien manifesté dans leurs témoignages internes au texte du dictionnaire, la conscience qu’ils avaient de l’évolution de la série et des enrichissements auxquels ils contribuaient. En témoignent entre autres les discours des Préfaces et les fonctionnements internes au Dictionnaire, en particulier l’exemple significatif des réflexions insistantes sur les ajouts insérés dans l’édition de 1743 (cf. l’Avis au lecteur) et dans le Supplément de 1752 (cf. l’Avertissement). Plusieurs principes sous-jacents sont à prendre en considération, indépendamment de celui de la diffusion et de la réussite commerciale. On a déjà évoqué les enjeux idéologiques ; mais se greffe sur cet ensemble la dimension de référence linguistique donnée progressivement au dictionnaire : si Furetière ne pouvait guère de son vivant, du fait de sa position d’académicien exclu de l’Académie française, contester trop ouvertement les positions linguistiques de cette institution, Basnage en revanche ne s’est pas gêné pour affirmer haut et fort ses positions dans sa version revue du Furetière, ce sur quoi l’équipe rédactionnelle du Dictionnaire de Trévoux a renchéri, dès la première édition, puis régulièrement ensuite d’une édition à l’autre, se plaçant ainsi en concurrence par rapport au Dictionnaire de l’Académie. Pourquoi s’intéresser d’abord aux témoignages présents dans les textes des Préfaces ? Tout simplement, du fait de la logique de valorisation d’un contenu en perpétuelle évolution, soumis à des corrections et à des enrichissements qui lui confèrent un statut d’ouvrage de référence destiné à s’imposer dans le monde des Belles-Lettres, dès la préhistoire du Dictionnaire de Trévoux, dans les versions de Basnage (1701 et 1702). Le tournant de 1752 et la dernière édition On entend souvent affirmer et on lit même sur les catalogues de libraires anciens que la dernière édition du Dictionnaire de Trévoux, celle de 1771, est la meilleure, la plus complète. Grave erreur d’appréciation, hélas, autant sur le plan général de l’histoire de la lexicographie européenne que sur celui plus restreint de la reconnaissance d’un ensemble constitué en série puisque le syntagme Dictionnaire de Trévoux sans mention de date précise implique au regard de la diachronie la prise en compte globale de toutes les éditions qui en façonnent l’identité. Mais quelle identité ? Quelle identité, dès lors que l’on constate une réorientation radicale du dictionnaire dans l’édition de 1771, en particulier pour ce qui concerne les remaniements des définitions allant jusqu’à la réécriture complète de certains articles ? Un exemple, celui du mot ENCYCLOPEDIE, suffira à montrer combien il importe de distinguer le tournant marqué par cette dernière édition dans la stabilité de la série jusqu’à l’édition de 1752, l’Abrégé de 1762 offrant en quelque sorte le condensé historique de cette cohérence interne.
Comment expliquer ce changement radical ? L’année 1751 a été marquée par la parution du premier volume de l’Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers… On aura compris les raisons du choix de l’édition de 1743 assortie des compléments présents dans la version de 1752 pour l’édition électronique réalisée grâce aux éditions Redon… On aura aussi compris combien l’identité du Dictionnaire de Trévoux a été modifiée en une ou deux décennies. Mais on peut se demander si la dernière édition de cet ensemble sériel n’est pas à repenser, à identifier autrement que par les dates officielles, si l’on pense que la date de 1762 correspond à la fin de la reconnaissance officielle d’une communauté religieuse, celle des jésuites. IV. PRINCIPES DE COHÉRENCE RÉDACTIONNELLE DE LA SÉRIE ? Intervient enfin, dans l’analyse des différentes éditions du Dictionnaire de Trévoux sur le plan sériel, la question délicate des rédacteurs et l’étude de l’évolution des articles d’une édition à l’autre. Si l’on constate à la fois une évolution des enrichissements du dictionnaire en relation avec le souci de l’équipe rédactionnelle de rendre compte des nouveautés de la langue et de la culture française, on doit reconnaître une relative stabilité dans la conception lexicographique de l’ensemble jusqu’en 1762. Certes, reste l’énigme de l’anonymat des premières décennies de rédaction et la question demeure : qui a collaboré à la rédaction du Dictionnaire de Trévoux ? Comment répondre à une curiosité minimale ? Si l’on peut comprendre une partie des raisons polémiques, politiques et religieuses pour lesquelles les premiers pères du Dictionnaire de Trévoux, dont il est difficile de savoir s’ils concurrençaient en nombre les quarante pères du Dictionnaire de l’Académie, sont restés anonymes, il reste néanmoins délicat de proposer une liste absolue, fermée, de noms de rédacteurs... L’anonymat fut sans doute une condition indispensable pour permettre la parution du « nouveau Dictionnaire Universel » après la publication hollandaise en 1701 et 1702 des deux éditions successives du Dictionnaire Universel de Furetière revu et augmenté par le protestant Henri Basnage de Bauval. On ne saurait d’autre part se fier à la réputation de « dictionnaire de jésuites » associée au Dictionnaire de Trévoux, en grande partie orchestrée par les encyclopédistes et en particulier Voltaire ; non seulement les collaborateurs ne furent pas que des religieux, a fortiori pas que des jésuites, minimes ou oratoriens par exemple, mais des laïcs réputés pour leurs travaux scientifiques participèrent à l’élaboration de ce vaste ensemble lexicographique et ce notamment pour la deuxième édition en dépit du principe d’anonymat globalement maintenu. Tout au plus peut-on dès lors proposer un essai de synthèse à partir des quelques indices glanés dans les différentes éditions du dictionnaire, ce qui nous permet de proposer sous forme de tableau ci-dessous trois sortes de contributeurs : des collaborateurs mentionnés explicitement dans les paratextes du dictionnaire, Préface et Avis ou Avertissement au Lecteur, comme c’est le cas dès la Préface de 17217 ; des collaborateurs évoqués dans des textes critiques, Mémoires de Trévoux ou autres journaux, biographies et ouvrages de bibliographie où le Dictionnaire de Trévoux est signalé sous le nom d’auteurs présumés ; des collaborateurs supposés à partir de différents indices, textuels ou bibliographiques, avec cependant une réserve concernant les emprunts de citations d’auteurs encore vivants qui, en l’absence de confirmation complémentaire, présentent des difficultés d’appréciation8.
Ainsi, sont réunies dans cet ensemble des éditions du Dictionnaire de Trévoux trois périodes lexicographiques, celle de la genèse avec la trilogie Furetière, Basnage, Trévoux 1704, celle de l’identité conquise puis de l’épanouissement, avec l’affirmation grandissante de son succès et de son autorité dans l’Europe des Lumières, dont témoignent indirectement les éditions lorraines et l’Abrégé, puis l’ultime, indissociable du contexte de la publication de l’Encyclopédie et de l’évolution des idées préparant une fin de siècle. À quoi bon s’obstiner à vouloir qu’une édition soit meilleure qu’une autre dès lors qu’elles occupent chacune leur place au sein de la série ? 1Textes saisis et mis en ligne par nos soins en 1999, sur le site internet de l’université J. Moulin, « Trévoux », à l’adresse http://www.univ-lyon3.fr 2Qu’il s’agisse des manuels de libraires anciens ou « modernes » ou de catalogues de ventes, ou même, hélas, encore de travaux universitaires se référant de façon totalement aléatoire à l’une ou l’autre des éditions… 3Cf. Isabelle Turcan, «Présentation des différentes éditions du Dictionnaire de Trévoux recensées à Nancy (ex INALF), Lyon (BM), Paris (BNF), Bourg-en-Bresse (BM) et Trévoux (Mairie): comparaison des éditions et principes méthodologiques pour une nouvelle approche de l’ordre canonique des éditions trévoltiennes, parisiennes et nancéiennes», Colloque international «Connaissance et rayonnement du Dictionnaire Universel... de Trévoux (1704-1771)», publication des Actes, sur le site universitaire de l’Université Jean Moulin, Lyon 3, 1999 : http://www.univ-lyon3.fr 4Cf. in 1743, s.v. DOCTEUR. 5Cf. Isabelle TURCAN, « Les anthroponymes dans la lexicographie française monolingue des XVIIe et XVIIIe siècles », in L’Onomastique au carrefour des sciences humaines, Actes du XIe Colloque de la Société Française d’Onomastique, Lyon, 12 octobre 2001, B. Horiot et C. Veleanu éd., Centre d’études linguistiques J. Goudet, Série dialectologie 4, Lyon, 2004, pp. 325-348 ; « L’onomastique dans l’histoire du Dictionnaire universel […] de Trévoux (1704-1771) : identité culturelle et conscience patrimoniale. », participation au Colloque bisannuel de la Société Française d’Onomastique, Le Teich, du 9 au 11 octobre 2003, parution dans les actes du colloque Onomastique et patrimoine, textes recueillis et édités par G. Taverdet, ABELL (Association bourguignonne d’études linguistiques et littéraires), Ahuy, novembre 2004, pp. 327-350. 6Cf. Isabelle TURCAN, « Le vocabulaire exotique des relations de voyage dans les dictionnaires français de la fin du XVIIe siècle et du XVIIIe siècle, Colloque du Centre de Recherches sur la Littérature des Voyages (CRLV, Paris IV – Sorbonne) des 19 et 20 octobre 2001 à Grignan, Lettres et images d’ailleurs, texte à paraître dans les Actes ; « Les références bibliographiques aux relations de Voyages dans les dictionnaires français de l’Ancien Régime : diversité des expériences et des contenus descriptifs, motivations et démarches pré-scientifiques, au service de savoirs à vocation de science », contribution au colloque du CRLV (Paris IV) à La Napoule, du 11 au 13 juin 2003, in Relations savantes. Voyages et discours scientifiques, édités par Sophie Linon-Chipon et Daniela Vaj, Presses Universitaires de Paris Sorbonne, Paris, 2006, pp. 79-106 et 333-337. 7« Nous voudrions bien pouvoir rendre ici justice à tous ceux qui ont contribué en quelque maniere que ce soit à la perfection de ce Dictionnaire, & leur donner les éloges qu’ils meritent : mais outre qu’il y en a qui ne veulent point être nommez, le plus grand nombre ne nous est pas même connu. Parmi ceux qui le sont, nous ne pouvons nous dispenser d’apprendre au Public ce qu’il doit à M. Moreau de Montour de l’Academie des Belles-Lettres, & à M. de Jussieu Docteur en Médecine de l’Academie des Sciences, & de la Societé Royale d’Angleterre, Professeur de Botanique & Démonstrateur des Plantes au Jardin Royal. Le premier a donné une quarantaine de remarques ou d’additions dignes d’un habile Académicien. Le second a revû une grande partie des articles qui concernent la Botanique ; & il eut continué jusqu’à la fin, si les voyages que S.A.R. Monseigneur le Duc d’Orléans Régent du Royaume lui ordonne de faire, pour la perfection de la Botanique & l’ornement du Jardin Royal, ne l’en eussent détourné. » 8Nous n’avons pas pu, pour cette première approche, consulter les textes des archives, notamment celles conservées à Paris. © Isabelle Turcan (janvier 2012) |